Remodelage osseux et risque fracturaire chez l’homme.
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Extrait de cette revue de presse - Version intégrale |
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Remodelage osseux et risque fracturaire chez l’homme. |
L’ostéoporose masculine est moins fréquente que l’ostéoporose postménopausique (pour 4 sujets ostéoporotiques, 3 sont en effet de sexe féminin et 1 de sexe masculin). Pour autant sa prévalence et son incidence sont loin d’être négligeables. L’occurrence d’une ostéoporose chez l’homme doit conduire à un bilan étiologique à la recherche d’une cause secondaire qui est retrouvée dans environ 50% des cas. Dans les autres situations (ostéoporose idiopathique), les données physiopathogéniques sont peu nombreuses. Ainsi alors que chez la femme nous disposons de plusieurs études faisant état d’une relation entre élévation du taux des marqueurs du remodelage osseux et l’augmentation du risque fracturaire, peu de données sont disponibles chez l’homme. Afin de répondre à la question posée, une équipe australienne a évalué l’intérêt du dosage des marqueurs du remodelage osseux chez 50 hommes ayant une fracture vertébrale incidente. Les données biologiques ont été recueillies initialement, c’est-à-dire avant la survenue de la fracture afin de ne pas interférer avec les résultats. Les dosages biologiques ont consisté dans les deux groupes en une mesure (non à jeun) du propeptide carboxyterminal du procollagène de type 1 (S-ICTP) et un dosage du cross-laps sérique (S-CTX) ; ces deux dosages étant le reflet de la résorption osseuse. Concernant la formation, les auteurs ont dosé le propeptide N-terminal du procollagène de type 1 (S-PINP). la DMO |
Rédacteur : Bernard Cortet |
> Meier C, Nguyen TV, Center JR et al. Bone resorption and osteoporotic fractures in elderly men: the dubbo osteoporosis epidemiology study. J Bone Miner Res. 2005 Apr;20(4):579-87. Epub 2004 Dec 6. |