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Maladie de GAUCHER : actualités
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9 avril 2006

Ostéoporose : Les études confirment l'action du ranélate de strontium

Article classé dans la catégorie : "OSTEOPOROSE".

Problème auquel les patients atteints de la maladie de Gaucher sont souvent confrontés.

Vous trouverez des liens utiles à la suite de la rubrique "CATEGORIE".

Ghislaine SURREL

maladies-lysosomales-subscribe@yahoogroupes.fr

Article du 06-Déc-2004 par Brigitte VALLOIS

Le ranélate de strontium (Protelos des Laboratoires Servier) est sur le point de prendre une place importante dans l'arsenal thérapeutique de l'ostéoporose postménopausique. Cette molécule qui présente une action originale sur les deux phases du remodelage osseux vient d'obtenir l'AMM européenne et devrait être commercialisée début 2005.

LE RANELATE de strontium, qui est la molécule la plus récente dans le domaine de l'ostéoporose, doit être commercialisé au début de

2005. C

'est un médicament innovant, qui agit par un double mécanisme sur les cellules osseuses : stimulation de l'ostéoformation et diminution de la résorption. Il permet ainsi de réduire le risque de fractures vertébrales et de hanche.

Augmentation de la densité minérale osseuse.
Protelos a fait preuve de son efficacité dans plusieurs populations :
-  chez les patientes ostéoporotiques ayant une ostéoporose fracturaire. Dans l'étude Soti, il a été mis en évidence une réduction significative du risque de récidive fracturaire vertébrale de 41 % en trois ans, et ce dès la première année (- 49 %). Il en a été de même pour la réduction des fractures vertébrales cliniques, significative dès la première année (- 52 %) et sur trois ans (- 38 %). Les symptômes cliniques (douleurs dorsales et perte de taille) ont diminué. Parallèlement, il a été observé une augmentation significative de la densité minérale osseuse lombaire de 14,4 % à trois ans. Sur cette même période de trois ans, il a été observé, dans l'étude Tropos, une réduction significative (- 16 %) du risque de fractures non vertébrales dans le groupe traité par Protelos par rapport au placebo. Au sein de cette cohorte, une population à haut risque de fracture de hanche a été définie. Elle était constituée de 1 977 patientes âgées de plus de 74 ans avec un T-score à la hanche inférieur à - 3 (ou - 2,4, Nhanes III). Le risque a été significativement réduit de 36 % dans le groupe traité par Protelos par rapport au groupe placebo ;


- chez les patientes ostéoporotiques sans fracture vertébrale. Deux mille six cent cinq femmes ménopausées ostéoporotiques issues de la population des études Soti et Tropos n'avaient pas d'antécédent de fracture vertébrale. Dans le groupe Protelos, une diminution significative de l'incidence d'une première fracture vertébrale a été observée (- 48 %) ;


- chez les patientes ostéopéniques. A partir des études Soti et Tropos, une sous-population constituée de 409 femmes dont le T-score lombaire et/ou fémoral était compris entre - 1 et - 2,5, avec ou sans facture prévalente, a été individualisée. Dans ces cas, il a été mis en évidence une réduction significative (- 62 %) du risque de fracture vertébrale sur trois ans de traitement par rapport au placebo. La diminution a été de 72 % pour les patientes ostéopéniques sans antécédent de fracture vertébrale (n = 176) ;
-  chez les patientes ostéoporotiques âgées de plus de 80 ans. Dans les études Soti et Tropos, 1 488 femmes âgées de 80 ans et plus ont été incluses. Leur T-score moyen à l'entrée était au niveau lombaire de - 2,7 et au col fémoral de - 3,3. Environ 50 % de cette population avait à l'inclusion au moins une fracture vertébrale et 36 % avaient déjà présenté une fracture périphérique par fragilité osseuse. Il a été observé une diminution significative sur trois ans de 32 % du risque de fracture vertébrale et de 31 % du risque de fracture périphérique. C'est la première fois qu'un traitement ostéoporotique démontre une efficacité antifracturaire dans cette population très âgée.

Tolérance générale satisfaisante.
On peut ajouter à cette efficacité une tolérance générale satisfaisante. Les effets secondaires le plus fréquemment observés sont la diarrhée et les nausées avec cependant une incidence très faible dans chacun des groupes. Ils sont habituellement passagers et disparaissent au-delà de trois mois de traitement.

> Dr BRIGITTE VALLOIS

D'après les communications de P.-J. Meunier, E. Legrand, P. Orcel, B. Cortet et C. Marcelli, lors d'un symposium organisé par Servier Médical dans le cadre du 17e Congrès français de rhumatologie.


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