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Maladie de GAUCHER : actualités
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5 avril 2006

Evaluation de la qualité de l’os : Le risque fracturaire ne dépend pas seulement de la densité osseuse

Vous trouverez des articles traitant du même sujet dans la catégorie "Orthopédie".

Liens utiles à la fin des catégories.

maladies-lysosomales-subscribe@yahoogroupes

6e European Congress on Clinical and Economic Aspects of Osteoporosis and Osteoarthritis (ECCEO)

15-18 mars - Vienne

L’ostéoporose est caractérisée par une diminution de la densité minérale de l’os, mais également par des altérations de la qualité du tissu osseux, qui contribuent au risque de fracture. Aujourd’hui, cet aspect qualitatif est mieux apprécié grâce, notamment, au développement des techniques d’imagerie.

LA PRISE EN CHARGE de l’ostéoporose a bénéficié, depuis quelques années, du développement de nouveaux traitements susceptibles de réduire le risque fracturaire. Mais encore faut-il que la maladie soit diagnostiquée précocement, et que ce risque fracturaire soit évalué suffisamment tôt.

Aujourd’hui, la technique de référence pour diagnostiquer l’ostéoporose et évaluer ce risque fracturaire est l’absorptiométrie biénergétique à rayons X qui permet la mesure de la densité minérale osseuse (DMO). Toutefois, bien qu’une densité minérale osseuse basse (T score < – 2,5) constitue un facteur de risque de fracture, il ne s’agit pas du seul critère à prendre en considération. En effet, la résistance mécanique du tissu osseux est déterminée, non seulement par la « quantité » d’os, appréciée par la DMO, mais également par la qualité du tissu osseux. Cette dernière dépend de plusieurs déterminants, qui sont étroitement interconnectés : la géométrie ou macroarchitecture de l’os, sa microarchitecture, le niveau de remodelage et les propriétés intrinsèques de l’os.

La géométrie osseuse peut être étudiée par résonance magnétique (IRM) ou tomographie. L’examen est effectué en même temps que la mesure de la densité osseuse du rachis ou du col du fémur, par tomographie quantitative. Cette méthode, qui semble apporter une bonne discrimination des patients à risque fracturaire élevé, reste cependant du domaine de la recherche clinique.

L’évaluation de la microarchitecture de l’os nécessitait jusqu’à peu une biopsie osseuse effectuée en crête iliaque. Outre l’aspect invasif de l’examen, les résultats apportés par l’histomorphométrie ne reflètent cependant la microarchitecture qu’en deux dimensions, l’examen étant réalisé sur de fines coupes d’os. De récents progrès techniques permettent aujourd’hui d’accéder à la microarchitecture osseuse invivo de façon non invasive, grâce à la réalisation de biopsies virtuelles en trois dimensions. Ces biopsies sont « pratiquées » par micro-IRM ou scanner périphérique haute résolution, à la partie distale du radius ou du tibia. Il est ainsi possible de mesurer l’épaisseur de la corticale, ainsi que le nombre, l’épaisseur moyenne et la distribution dans l’espace des travées. Une altération d’un ou de plusieurs de ces paramètres peut entraîner une réduction de la résistance de l’os, même si la DMO n’est pas modifiée. Ces nouvelles explorations devraient permettre d’améliorer la prédiction du risque de fracture.

Le remodelage osseux. Autre déterminant de la qualité osseuse, le remodelage osseux, qui peut être apprécié par le dosage de marqueurs urinaires et sanguins de formation ou de résorption osseuse. A l’état normal, la formation et la résorption de l’os sont équilibrés : la quantité d’os résorbé équivaut à celle formée. Au cours de l’ostéoporose, la résorption l’emporte sur la formation, à l’origine d’une diminution de la masse osseuse. Les marqueurs du remodelage permettent de détecter précocement ce déséquilibre et également de suivre l’évolution de la maladie.

Quant à l’étude des propriétés intrinsèques de la matrice osseuse (processus de maturation du collagène, fissures et microfissures au sein de la matrice osseuse), elle nécessite une biopsie osseuse et n’est, pour l’instant, effectuée qu’en recherche clinique.

Actuellement, l’évaluation de la qualité osseuse et par là même du risque fracturaire, en pratique clinique repose en premier lieu sur un simple questionnaire portant sur des facteurs cliniques. En plus de l’âge et du sexe du sujet doivent également être pris en compte : l’ethnie, les antécédents familiaux, l’existence de troubles métaboliques, de maladies endocriniennes, la corticothérapie, la sédentarité, l’apport calcique et en vitamine D, le tabagisme, l’alcoolisme, la taille et le poids. Cet interrogatoire est complété par la mesure de la DMO et le dosage des marqueurs du remodelage osseux.

> Dr Martine DURON-ALIROL

D’après les communications du Pr Pierre Delmas (Lyon), du Pr S. J. Gallacher (Glasgow, Royaume-Uni).

Congrès-Hebdo du : 31/03/2006


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Commentaires
G
Je ne connais pas ce médicament.<br /> <br /> Mais j'ai trouvé des articles dans le quotidien du médecin que je mets sur le blog<br /> <br /> bien amicalement<br /> <br /> Ghislaine
B
quesavez-vous de protelos de laboratoire servier, urgent.osteoporose sévère.merci
B
quesavez-vous de protelos de laboratoire servier, urgent.osteoporose sévère.merci
Maladie de GAUCHER : actualités
  • Permettre aux patients atteints de maladie de GAUCHER (Lipidose : déficit de glucocerebrosidase ), à leur famille et aux professionnels de santé d'échanger sur la prise en charge, le traitement, les problèmes administratifs, juridiques ... Ghislaine SURREL
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