Efficacité de l’alendronate sur les fractures ostéoporotiques symptomatiques quel que soit l’âge de la population concernée.
Article classé dans la catégorie : "OSTEOPOROSE".
Problème auquel les patients atteints de la maladie de Gaucher sont souvent confrontés.
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Ghislaine SURREL
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Extrait de cette revue de presse - |
Hochberg et collaborateurs ont évalué l’influence de l’âge et du niveau de densité minérale osseuse (DMO) sur la réduction du risque fracturaire sous alendronate. 3 658 patientes ayant une ostéoporose, âgées de 55 à 80 ans, ont été étudiées (Fracture Intervention Trial – FIT). Les patientes ont reçu soit un placebo, soit de l’alendronate à raison de 5 mg/j pendant 2 ans, puis 10 mg par la suite pour une durée additionnelle oscillant entre 1 et 2,5 ans. Globalement, la réduction du risque fracturaire était identique quelle que soit la tranche d’âge considérée notamment pour les patientes âgées voire même très âgées. Par exemple, chez les sujets de plus de 80 ans (qui étaient quantitativement peu nombreux), le nombre de fractures observé était de 22 dans le groupe placebo contre 9 sous alendronate. La réduction du risque de fractures ayant une expression clinique était de 53% à la hanche (RR=0,47 ; IC 95% = 0,27-0,81 ; p < 0,01), 45% au rachis (RR=0,55 ; IC 95% = 0,37-0,83 ; p < 0,01) et 31% au poignet (RR=0,69 ; IC 95% = 0,50-0,98 ; p=0,038). En prenant en compte l’ensemble des fractures ayant une expression clinique cumulée, la réduction du risque était de 40% (RR=0,60 ; IC 95% = 0,47-0,77 ; p < 0,01). Au-delà de ces analyses, il apparaît également important d’analyser le nombre de fractures évitées en fonction de l’âge auquel le traitement est administré. Les auteurs ont ainsi pu démontrer que celui-ci était d’autant plus important que les patientes traitées étaient âgées. Par exemple, en ce qui concerne les fractures de hanche, la réduction absolue du risque était de 11 femmes pour 10 000 entre 55 et 65 ans contre 53 pour 10 000 entre 75 et 85 ans. Les résultats étaient en prenant en compte les mêmes tranches d’âge de respectivement 15 pour 10 000 et 75 pour 10 000 pour les fractures vertébrales. Ils étaient enfin de 32 pour 10 000 et de 44 pour 10 000 pour les fractures du poignet. Ces résultats peuvent paraître paradoxaux comparativement à ce qui a été indiqué précédemment. Ils tiennent au fait qu’il existe une augmentation considérable de l’incidence fracturaire avec l’âge tant dans le groupe traité que dans le groupe placebo. En conséquence, l’efficacité exprimée en termes de diminution du risque absolu apparaît plus grande dans la population âgée que plus jeune. Enfin, les auteurs ont analysé l’influence de la DMO |
Rédacteur : Bernard Cortet |
> Hochberg MC, Thompson DE, Black DM et al. ; FIT Research Group. Effect of alendronate on the age-specific incidence of symptomatic osteoporotic fractures. J Bone Miner Res. 2005 Jun;20(6):971-6. Epub 2005 Jan 18. |