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Maladie de GAUCHER : actualités
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28 mai 2005

Les méthodes de distraction, un moyen facile de prévenir les douleurs liées aux soins chez l'enfant

Le 17/05/2005

APM

PARIS, 16 mai (APM Santé) - Pour aider un enfant à faire face à un soin douloureux ou anxiogène et réduire l'intensité de la douleur liée à cet acte, les infirmières proposent évidemment des traitements antalgiques médicamenteux, mais elles recourent aussi à des méthodes de distraction, expliquent deux cadres infirmiers dans la revue "Soins Pédiatrie/Puériculture".

PARIS, 16 mai (APM Santé) - Pour aider un enfant à faire face à un soin douloureux ou anxiogène et réduire l'intensité de la douleur liée à cet acte, les infirmières proposent évidemment des traitements antalgiques médicamenteux, mais elles recourent aussi à des méthodes de distraction, expliquent deux cadres infirmiers dans la revue "Soins Pédiatrie/Puériculture".

Il existe une "mémoire de la douleur", qui correspond au fait que la répétition des actes douloureux peut "entraîner une baisse du seuil de tolérance à la douleur, une augmentation de la détresse et une aggravation des réactions phobiques vis-à-vis de situations douloureuses". C'est pourquoi "il est essentiel de faire en sorte que l'enfant n'éprouve pas de douleur lors des soins", rappellent Bénédicte Lombard et Pascale Thibault, de l'hôpital d'enfants Armand Trousseau à Paris (XIIème arrondissement).

Parmi la large gamme de stratégies de distraction permettant d'éviter de tels désagréments, on compte notamment la projection de formes lumineuses animées sur les murs et le plafond de la salle ou encore la diffusion de matériel audio (conte, chant, musique...) ou de film. Autres options envisageables, à choisir en fonction de la situation pathologique, de l'âge de l'enfant et de ses centres d'intérêt : jouer de la musique ou chanter, lire un livre, jouer à un jeu vidéo, souffler des bulles de savon...

En pratique, l'utilisation d'une méthode de distraction est initiée avant le début du soin, pour que l'enfant ait eu le temps de s'absorber complètement dans cette activité.

On utilise principalement ces méthodes pour des soins plus ou moins douloureux ou désagréables ne durant pas très longtemps (vaccination, prélèvement sanguin, pose de perfusion ou de sonde, ponction lombaire, pose d'un plâtre ou réalisation d'une suture...). Mais elles se montrent également fort utiles pour aider le jeune malade à vivre moins difficilement une situation non douloureuse mais génératrice d'anxiété (comme un scanner ou une échographie, par exemple).

Dans tous les cas, il faut savoir que la distraction n'empêche pas la douleur, elle agit sur sa composante émotionnelle et cognitive, elle permet donc simplement de compléter -et non de remplacer- l'action des médicaments antalgiques qui agissent sur sa composante sensorielle, insistent les deux infirmières./mr

(Soins Pédiatrie/Puériculture, avril 2005, n° 223, p. 45-46)


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