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Maladie de GAUCHER : actualités
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16 juillet 2006

Le ranélate de strontium confirme son efficacité au long cours

 

Vous trouverez des articles traitant du même sujet dans la catégorie "Ostéoporose" 

Problème auquel les patients atteints de la maladie de Gaucher sont souvent confrontés.

Liens utiles à la fin des catégories. 
Ghislaine SURREL 

Congrès de l’International Osteoporosis Foundation

De nouvelles données présentées lors du congrès de l’International Osteoporosis Foundation (IOF) qui vient de se tenir à Toronto démontrent que le ranélate de strontium (Protelos, Laboratoires Servier) diminue efficacement le risque fracturaire dès la première année de traitement et que son effet préventif sur les fractures vertébrales et non vertébrales se maintient à cinq ans.

LE RANÉLATE de strontium occupe une place à part parmi les médicaments destinés à traiter les anomalies osseuses de l’ostéoporose. Il est doté en effet d’un double mécanisme d’action qui lui confère la propriété d’être à la fois antirésorptif et ostéoformateur. Ce mode d’action unique sur le métabolisme osseux autorise le remodelage osseux à suivre le processus naturel orienté en faveur de la formation d’os nouveau. Chez les femmes ménopausées ostéoporotiques, le ranélate de strontium rééquilibre ainsi le métabolisme osseux et réduit à la fois le risque de fractures vertébrales et le risque de fractures de la hanche.

Un résultat rapide et durable chez les femmes très âgées. A l’occasion du congrès de l’IOF, le Pr Ego Seeman a présenté une analyse de sous-groupes prévue dans le protocole des études SOTI et TROPOS qui porte sur les femmes âgées d’au moins 80 ans. Dans cette population, l’âge moyen était de 83,5 ± 3 ans, le T-score moyen de – 2,7 ± 1,7 au niveau lombaire et de – 3,3 ± 0,7 au niveau du col du fémur. A la dose de 2 g/j, le ranélate de strontium a significativement diminué l’incidence des fractures vertébrales et non vertébrales dès la première année de traitement, de 59 % pour les fractures vertébrales (risque relatif [RR] : 0,41 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] : 0,22 – 0,75 ; p < 0,002) et de 41 % pour les fractures non vertébrales (RR : 0,59 ; IC : 0,37 – 0,95 ; p < 0,027), comparativement au placebo.

Ces résultats se sont maintenus au long cours, avec des chiffres s’établissant à – 32 % (RR : 0,68 ; IC : 0,50 – 0,92 ; p = 0,013) pour les fractures vertébrales et – 31 % (RR : 0,78 ; IC : 0,61 – 0,99 ; p < 0,040) pour les fractures non vertébrales à la troisième année et à, respectivement, – 31 % (RR : 0,69 ; IC : 0,52 – 0,92 ; p < 0,010) et – 26 % (RR : 0,74 ; IC : 0,57 – 0,95 ; p < 0,019) cinq ans après le début du traitement. La tolérance a été bonne, comparable à celle observée chez les femmes plus jeunes. Selon Ego Seeman, «le ranélate de strontium est le premier médicament à apporter la preuve d’une efficacité antifracturaire précoce et durable, à la fois sur les fractures vertébrales et non vertébrales, chez les femmes âgées de 80ans ou plus». C’est, selon lui, une étape importante, car ces patientes sont trop rarement traitées en raison de leur âge, qui fait croire, à tort, qu’il est trop tard pour faire quelque chose.

> Dr PIERRE CONSTANT

D’après la communication de Ego Seeman (Department of Medicine, Austin and Repatriation Medical Centre, Melbourne, Australie).

Un effet indépendant des facteurs de risque

Le Pr Christian Roux a présenté une autre analyse des études SOTI et TROPOS portant sur les deux populations réunies, soit 5 082 patients, qui démontre que l’efficacité préventive du ranélate de strontium sur les fractures vertébrales à trois ans chez les femmes ménopausées est indépendante de l’âge, de l’indice de masse corporelle initial, des antécédents personnels de fracture vertébrale, des antécédents ostéoporotiques familiaux et du tabagisme. La baisse du risque a été significative quelle que soit la tranche d’âge considérée : – 37 % (p = 0,003) avant 70 ans ; – 42 % (p < 0,001) entre 70 et 80 ans et – 32 % (p = 0,013) après 80 ans. Le risque relatif (RR) de fracture vertébrale a été de 0,28 chez les femmes ostéopéniques et de 0,61 chez les femmes ostéoporotiques. L’indice de masse corporel initial n’a pas eu d’influence sur l’efficacité du traitement. L’incidence des fractures vertébrales a été proportionnelle au nombre de fractures antérieures dans le groupe placebo, mais celui-ci n’a eu aucune incidence dans le groupe ranélate de strontium. Le risque de première fracture vertébrale a été diminué de 48 % (n = 2 605 ; p < 0,001) et le risque de deuxième fracture de 45 % (n = 1100 ; p < 0,001).

> Dr P. C.

D’après la communication de Christian Roux (hôpital Cochin, Paris).

Le Quotidien du Médecin du : 12/07/2006

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  • Permettre aux patients atteints de maladie de GAUCHER (Lipidose : déficit de glucocerebrosidase ), à leur famille et aux professionnels de santé d'échanger sur la prise en charge, le traitement, les problèmes administratifs, juridiques ... Ghislaine SURREL
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