Test grandeur nature pour le dossier médical personnel
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Les expérimentations démarrent sur le terrain pour une durée indeterminée. Elles concernent 30 000 patients.
Près de 15 000 professionnels de santé libéraux ainsi que 68 établissements de soins publics participeront à ce premier test grandeur nature. Plusieurs régions sont concernées. En région Rhône-Alpes, l'expérience est conduite par le consortium D3P (Medcost, Microsoft et le réseau santé social) et sera menée auprès de 5 000 patients. « Ce sont les médecins qui proposeront sur la base du volontariat à leurs patients d'ouvrir un DMP. Le but des expérimentations est de valider la coordination de soins entre les différents praticiens », explique-t-on au GIP. A Rouen, c'est le consortium regroupant Invita, Neuf Cegetel et La Poste qui aura en charge l'opération. Au total 17 sites ont été retenus sur la France entière. Le D3P explique dans un communiqué que « le choix des patients se fera parmi ceux pour lesquels un épisode de soins actifs est en cours afin de pouvoir, pendant toute la durée de l'expérimentation, avoir le maximum de contributeurs et d'échanges autours des dossiers ». Le test permettra, en outre, de dresser les premières conclusions sur la sécurité et la confidentialité des données. Ou encore sur l'impact du DMP sur les relations entre les médecins et les patients. Sans la carte Vitale 2 Dans tous les cas, l'expérimentation ne sera pas complète puisqu'elle ne mettra pas en oeuvre la future carte Vitale 2, qui n'est pas encore fabriquée. Celle-ci sera le futur sésame qui permettra aux patients et médecins d'accéder au dossier médical personnel, dans des conditions qui restent à établir. Au sein des tests, chaque volontaire obtiendra un numéro d'identifiant aléatoire, différent de son numéro d'assuré social, afin qu'il n'y ait aucun élément d'identification comme le sexe ou l'année de naissance. Tous les médecins qui seront autorisés par le patient, pendant cette phase, à accéder au contenu du DMP, pourront indiquer les antécédents médicaux, les allergies ou diverses vaccinations. Des documents numérisés pourront aussi y être joints, comme des résultats d'examens biologiques, des actes thérapeutiques, des pathologies et des traitements en cours ou encore des radiographies ou imageries médicales. « Le DMP doit permettre une meilleure prise en charge du patient. Il n'a pas vocation à être exhaustif. En cas d'une petite pathologie, comme un rhume, il ne sera nécessaire de l'indiquer car l'informations n'est pas utile pour les autres professionnels », éclaircit-on au GIP. Les arrêts de travail pour maladie ne seront pas reportés non plus.
Hélène Puel , 01net., le 02/06/2006 à 18h31
Le 31 mai le Groupement d'intérêt public (GIP) du dossier médical personnel (DMP) a reçu le feu vert de la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Les premières expérimentations du DMP peuvent donc démarrer sur le terrain. Elles seront menées par six des consortiums sur une base de 30 000 patients. Pour rappel, le DMP est un dossier médical informatisé, consultable par des praticiens auxquels les patients auront autorisé l'accès. Il résumera le parcours de soins de ces derniers.