Etiologie génétique de la maladie de Parkinson : Une mutation fréquente chez les Maghrébins ou les Ashkénazes
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Si les patients atteints de maladie de Gaucher sont suceptibles d'être atteints par la maladie de Parkinson, il a été constaté que certaines personnes hétérozygotes avec la mutation S370 sont retrouvés parmi les patients atteints de Parkinson. Liens utiles à la fin des catégories Deux communications simultanément publiées par le « New England Journal of Medicine » révèlent qu’une mutation génétique, rare dans la population générale et connue pour être associée à la maladie de Parkinson, est très fréquente chez les sujets d’origine maghrébine ou ashkénaze. DEUX EQUIPES indépendantes, l’une parisienne et l’autre new-yorkaise, ont eu l’idée d’étudier la fréquence d’une mutation génétique connue pour participer à l’apparition de la maladie de Parkinson, la mutation G La mutation G L’équipe d’Alexis Brice (unité Inserm 679, hôpital de la Pitié-Salpêtrière) a cependant décidé d’évaluer la fréquence de la mutation dans un autre groupe ethnique, celui des personnes originaires d’Afrique du Nord. Les chercheurs ont recruté 104 malades non apparentés dont 76 étaient d’origine maghrébine ; 18 d’origine européenne, mais nés au Maghreb ; 6 d’origine séfarade et 4 originaires d’Afrique noire. La séquence de leur gène LRRK2 a été étudiée et comparée à celle de 151 témoins tous originaires du Maghreb. Trente-trois pour cent des malades testés. L’analyse a montré que près de 33 % des malades testés étaient porteurs hétérozygotes (n = 31) ou homozygotes (n = 3) de la mutation G la maladie. Dans L’équipe new-yorkaise (Beth Israel Medical Center) s’est, quant à elle, intéressée à la fréquence de la mutation de LRRK2 dans la population juive new-yorkaise d’origine ashkénaze. Le génotype de 120 malades a été comparé à celui de 317 témoins sains. Et là encore, les chercheurs ont obtenu des résultats très différents de ceux observés dans la population générale. La mutation G L’étude française précise que la maladie développée par les sujets porteurs de la mutation G Des études complémentaires devront être menées pour mesurer la pénétrance de la mutation dans les populations d’origine maghrébine et ashkénaze. Cependant, on peut déjà imaginer que les résultats présentés aujourd’hui auront d’importantes conséquences sur le diagnostic génétique de la maladie de Parkinson et le conseil génétique aux familles de malades d’origine maghrébine ou ashkénaze. Le caractère dominant de la mutation G > ELODIE BIET Lesage et coll. et Ozellius et coll. « N Engl J Med », du 26 janvier 2006, pp. 422-425.