Ostéonécrose de la tête fémorale
Article classé dans la catégorie "OSTEONECROSE". Complication que l'on peut rencontrer dans la maladie de Gaucher. maladies-lysosomales-subscribe@yahoogroupes.fr Voir également fémur, condyle, Gaucher (maladie de), corticothérapie, caissons (maladie des), drépanocytose, alcoolisme, hyperuricémie, cholestérol, triglycéride, moelle osseuse, ischémie, arthrose, nécrose, ostéochondrite, forage, prothèse de hanche, arthroplastie. Synonymes : ostéonécrose septique la tête fémorale, ostéonécrose non traumatique de la tête fémorale. Nécrose (mort) de la tête du fémur, dont l’origine n’est pas totalement élucidée. Causes 2) Primitive Les conséquences de ces différents phénomènes seraient une augmentation de la taille des cellules graisseuses de la moelle osseuse venant comprimer les vaisseaux sanguins et créant ainsi une ischémie (diminution voire arrêt de la circulation sanguine) du tissu osseux constituant la tête fémorale. Cette hypovascularisation (diminution de la vascularisation) survient sur un terrain osseux fragilisé. Ceci aboutit à l’effondrement d’une partie plus ou moins importante de la tête fémorale. Classification Symptômes La radio simple, de face et de profil, est parfois normale au début (stade 1) puis il est possible d’observer le stade 2 chez quelques patients. L’IRM permet de visualiser la nécrose avant que celle-ci n’apparaisse en radiologie (stade 0). Évolution Traitement http://www.vulgaris-medical.com/front/?p=index_fiche&id_article=3411
L’ostéonécrose de la tête fémorale peut être :
1) secondaire à :
On distingue quatre stades :
L’ostéonécrose de la tête fémorale touche plus volontiers les hommes que les femmes (5 pour 1) le plus souvent à l’âge mûr.
Quand l’ostéonécrose de la tête fémorale devient visible radiologiquement, la maladie est généralement irréversible.
Les individus traités précocement voient leur douleur réduite, et évitent dans quelques cas la prothèse (voir ci-après).
Au début, le repos (limitation de la charge sur les articulations des membres inférieurs), associé à la prescription d’antalgiques et d’anti-inflammatoires, soulage quelquefois les patients.
Prescription d’exercices de rééducation permettant de conserver une certaine amplitude des mouvements.
L’intervention chirurgicale est inévitable dans certains cas, mais efficace. Il existe différents techniques dont l’efficacité est variable : forage (percement de l’os par un foret permettant de réduire la pression à l’intérieur de l’os), revascularisation par l’utilisation de greffe osseuse, ostéotomie (section de fragments osseux), arthroplastie de hanche (pose d’une prothèse totale qui remplace le cotyle et l’extrémité supérieure du fémur, ou d’une prothèse dite intermédiaire qui ne remplace que la tête fémorale). Dans certains cas, la prothèse totale est nécessaire étant donnée la gravité des lésions secondaire à la destruction de l’articulation.
Il est nécessaire de prévenir les patients jeunes que les interventions précédemment décrites doivent être suivies d’une une activité physique modérée.